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A gauche, des chercheurs spécialisés dans l'élaboration d'un vaccin contre le COVID19, à droite Soumya Swaminathan, scientifique en chef de l'OMS
Trois vaccins sont sur le point d'entamer la phase finale d’essai sur l'homme, et 300 sont actuellement à l'essai.
"Si ces essais s’avèrent positifs, il pourrait y avoir quelques centaines de millions de doses d'un ou plusieurs vaccins d'ici la fin de l'année", a ajouté la Dre Soumya Swaminathan, ajoutant que des milliards d'autres devraient être disponibles en 2021.
Pour y arriver, les pays doivent toutefois soutenir et investir dans le dispositif d'accès mondial au vaccin COVID-19, connu sous le nom de COVAX, a déclaré la scientifique.
"Nous nous ne pouvons le faire que si le monde se rassemble, si les pays se réunissent et acceptent ce mécanisme. Nous proposons donc un cadre qui pourrait être utilisé pour décider qui devrait être prioritaire", a annoncé la scientifique de l’OMS.
"Pensez à un groupe de personnes qui sont en première ligne : les conducteurs et les ambulanciers et les autres travailleurs de la santé, mais aussi la police, les employés des épiceries, les travailleurs sanitaires, ce sont ces personnes qui sont très exposées", a énuméré Dre Swaminathan.
La responsable de l'OMS a noté que les personnes à risque, soient les personnes âgées et celles souffrant d'hypertension, de diabète et de démence devraient également bénéficier d'un vaccin.
"Les personnes vivant dans les prisons, les maisons de retraite, les usines et les bidonvilles urbains où des épidémies ont été identifiées devraient également recevoir l'inoculation en priorité", a déclaré la Dre Swaminathan.
via ONU Info (18 juin 2020) :
https://news.un.org/fr/story/2020/06/1071252
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L'OMS élabore un accord mondial sur les premiers bénéficiaires du vaccin contre la Covid-19
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) élabore un dispositif pour aider à décider qui doit être prioritaire pour un futur vaccin contre la Covid-19, une fois qu'une inoculation aura été t...
Le président chinois Xi Jinping lors du sommet Chine-Afrique qui s'est tenu en visionconférence. Un sommet consacré à la lutte contre la pandémie et à la résilience des économies africaines. Photo prise à Pékin le 17 juin 2020. (Huang Jingwen / XINHUA / Xinhua via AFP)
La Chine répond positivement à l'OMS et à l'ONU
La Chine travaillera avec l'ONU et l'Organisation mondiale de la santé (OMS) pour aider les pays africains à répondre au Covid-19, a affirmé le président Xi Jinping.
"Les pays africains seront parmi les premiers à bénéficier d'un vaccin fabriqué en Chine", a affirmé Xi Jinping lors de ce sommet extraordinaire en visioconférence (avec l'Afrique du Sud pour l'Union Africaine et le Sénégal pour le Forum sur la coopération sino africaine), consacré à la solidarité face au Covid-19. "La Chine travaillera avec l'ONU, l'OMS et d'autres partenaires pour aider l'Afrique à répondre au Covid-19, et le fera d'une manière qui respecte la volonté de l'Afrique", a déclaré le président chinois.
Ceci intervient alors que les Etats-Unis de Trump lâchent l’OMS, et d'une certaine manière l’Afrique
via France Info (19 juin 2020) :
https://www.francetvinfo.fr/monde/afrique/economie-africaine/chine-afrique-le-president-xi-jinping-promet-un-vaccin-chinois-pour-le-continent_4014237.html#xtor=AL-79-[article]-[connexe]
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Masque obligatoire, ici dans les transports... Pas encore le zéro défaut.
La recherche ne devra pas être abandonnée pour autant sur le virus SARS ou sur l'élaboration de vaccins génériques, voire évolutifs, comme cela a malheureusement été le cas dans le passé.
Cela est notamment vrai en France, mais bien évidemment dans de très nombreux pays qui en ont les moyens, notamment en terme de chercheurs qualifiés.
Seront nous prêts pour une prochaine épidémie, en terme de vaccins, en terme de vêtements, techniques, produits ou systèmes de protection.
Les virus ou agents transmetteurs, comme les animaux, ne manquent pas. Pour consolider cette recherche, nous devons avoir une logique de "capitaine d'industrie" en direction des groupes pharmaceutiques qui pourraient avoir la capacité de frappe nécessaire avec l'aide des collectivités publiques.
Il est temps de faire son mea culpa et de s'engager résolument dans cette direction.
Jean Rossignol, le 19 juin 2020
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