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"L’idée, c’est de pouvoir aider des villes de plus grande ampleur, de plusieurs millions de personnes", a expliqué Aude Guo, co-fondatrice d’InnovaFeed.

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Le Prix de la start-up de l’année (2018), explique EY, organisateur de cette récompense, met en exergue «un dirigeant de start-up à fort potentiel ayant fait preuve d’innovation sur son marché et qui est amené à faire partie des leaders de demain». Clément Ray, Aude Guo, Bastien Oggeri et Guillaume Gras, cofondateurs d’InnovaFeed, correspondent parfaitement à la définition. En 2016, ces jeunes diplômés d’écoles prestigieuses mettent au point un ingénieux procédé pour produire, à l’échelle industrielle, une nouvelle farine protéinée destinée à l’alimentation animale, plus particulièrement à celle des poissons (truites…) élevés en aquaculture. L’idée est de se servir d’insectes, très précisément de la mouche Hermetia illucens, sélectionnée car non pathogène et non-invasive.

Première mondiale : La société française InnovaFeed va élever en Australie des moustiques pour lutter les maladies transmises par leurs congénères
La start-up française InnovaFeed a annoncé ce mercredi la construction prochaine en Australie d’une usine destinée à élever des moustiques à l’échelon industriel, pour lutter contre les maladies que leurs congénères transmettent habituellement à l’espèce humaine, la dengue notamment, dans le cadre d’un partenariat avec le World Mosquito Program.

Incidence de la dengue réduite
Le World Mosquito Program a mis au point il y a près de dix ans un procédé qui permet d’inoculer dans les femelles moustiques une bactérie présente à l’état naturel dans "60% des insectes à travers le monde" et de "supprimer la transmission de ces virus (dengue, notamment) à l’être humain", a déclaré Bruno Col, porte-parole du World Mosquito Program.
Ce programme de recherche collaborative, financé notamment par la Fondation Bill and Melinda Gates, a déjà procédé à
plusieurs lâchers de moustiques porteurs de cette bactérie appelée Wolbachia, d’abord en Australie, puis au Brésil, en Nouvelle-Calédonie, ou encore en Indonésie, notamment. Dans ce pays, le WMP a mené une étude d’impact sur une population d’environ 300 000 personnes : "Au bout de trois ans, nous pouvons démontrer scientifiquement que nous avons réduit l’incidence de dengue dans les régions où nous avons introduit la Wolbachia de 77%", a déclaré Bruno Col.

Face à la prolifération des moustiques et à la propagation toujours plus rapide des maladies transmises par ces derniers à l’espèce humaine - dengue, mais également Zika, Chikungunya et fièvre jaune -, le programme souhaite passer à la vitesse supérieure.

"L’idée, c’est de pouvoir aider des villes de plus grande ampleur, de plusieurs millions de personnes", a expliqué Aude Guo, co-fondatrice d’InnovaFeed. La dengue se traduit par de fortes fièvres, des douleurs articulaires et de la fatigue. Dans un faible pourcentage de cas, elle peut être mortelle si elle prend une forme hémorragique ou se porte sur des organes vitaux. Près de 600 personnes en sont mortes au Brésil en 2019.

via Sud Ouest et l'AFP (26 août 2020) :
https://www.sudouest.fr/2020/08/26/pour-contrer-la-dengue-des-francais-construisent-une-usine-a-moustiques-en-australie-7776179-4696.php

Le virus de la dengue est majoritairement transmis par des moustiques vecteurs Ces moustiques Aedes se développent majoritairement en zone urbaine et se déplacent peu au cours de leur vie. Les femelles pondent leurs œufs dans des gîtes où la présence d’eau stagnante est nécessaire au développement larvaire : vases, soucoupes, pneus usagés, gouttières mal vidées, déchets divers contenant de l’eau stagnante, mais aussi creux d’arbres, certaines plantes susceptibles de former une rétention d’eau (bambous, etc.). Les gîtes de nature anthropique, c'est-à-dire créés par l’homme, sont les principaux lieux de ponte de ces moustiques. Les piqûres d’Aedes interviennent essentiellement pendant la journée, avec un pic d’agressivité au lever du jour et au crépuscule. Lors d’une piqûre d’une personne infectée en phase virémique, le moustique prélève le virus dans le sang de cette personne. Le virus se multiplie ensuite dans le moustique pendant une durée de 10 jours environ, appelée phase extrinsèque. A l’issue de cette phase extrinsèque, ce moustique peut, à l’occasion d’une autre piqûre, transmettre le virus et infecter une nouvelle personne. En 2018, Aedes albopictus (également appelé moustique tigre) est implanté et actif dans 51 départements (sur les 96 départements métropolitains).

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Blog 'Intelligence Globale'
Nous sommes aujourd'hui dans cette phase où, découvertes scientifiques aidant, se pose la question de la dualité homme / machine, mais surtout du dépassement de l'homme, tout comme du dépassement de la machine, de leurs transcendances. Une époque bluffante d'immense progrès à venir si on la maîtrise.
http://intelligenceglobale.over-blog.com/

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